Salut !
Aujourd’hui je te montre ce que pourrait bien t’apporter une « vilaine ronce coriace » pour tes cultures…
Je te montre plutôt ce que la majorité des plantes sauvages peut t’apporter !
Tu as peut-être déjà rêvé d’un potager où tu ne te piquerais plus les mains !
Où tu n’aurais plus à lutter contre l’invincible liseron…
Et bien, ce rêve n’est pas une chose que tu devrais avoir dans la réalité !
Les adventices apportent certes leur petit lot d’inconvénient comme la concurrence, mais bien gérées elles se présentent comme de très très bons alliés.
Je vais prendre un exemple pour illustrer :
Il existe un bon paquet de pucerons différents et certains sont spécifiques à une plante.
Par exemple l’ortie a son propre puceron spécifique.
Il ne va donc pas s’attaquer à autre chose qu’à l’ortie…
MAIS, il va quand même attirer ses prédateurs : syrphes, coccinelles.
Une fois que les coccinelles auront mangé les pucerons, elles seront déjà là pour protéger nos cultures !
Il y a plein d’autres exemples pour illustrer ceci !
Mais la règle à retenir c’est :
Les adventices attirent les prédateurs des ravageurs au potager !
Il est donc ultra important d’en avoir…
MOINS d’effort de désherbage = MOINS de soin à apporter aux plantes !
Belle équation…
Il faut juste contrôler les adventices pour retirer leur caractère envahissant, il y a plein de points positifs à exploiter et celui-ci en est un !
En plus beaucoup sont comestibles : gaillet, plantain, ronce, ortie, lierre terrestre et j’en passe !
Pissenlit aussi, pour citer les plus communes.
Tu comprends donc : il faut laisser des adventices pour attirer les auxiliaires !
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A tout de suite !
Thomas, le coach vert des jardiniers bleus.
P.S. : laisse aussi des arbres indigènes…
et je rajoute : les feuilles de ronces à récolter jeune et à faire sécher pour une utilisation en tisane en hiver lorsque une toux se fait ressentir c’est top !
Yes c’est cz que je fais et c’est facile !